L’ANECAMSP demande une revalorisation des rémunérations des salariés des CAMSP

Depuis plusieurs années, nous constatons des difficultés croissantes pour recruter
des professionnels dans les CAMSP. Le barème des rémunérations n’est pas attractif et
nombre de professionnels se tournent vers le libéral.

De plus en plus en plus de professionnels libéraux refusent de passer des conventions
avec les CAMSP pour des prises en charge complémentaires aux suivis des CAMSP pour des
raisons d’insuffisance de rémunérations, des listes d’attentes importantes ou encore pour
faire pression sur les pouvoirs publics à propos de revendications catégorielles (ex : les
orthophonistes).

Les situations complexes de nombreux enfants exigent des accompagnements
pluridisciplinaires dont la mise en place est de plus en plus difficile.

Lors de la pandémie de la COVID, les CAMSP se sont mobilisés pour assurer la
continuité des services. L’organisation d’un service a été plus aisée pour assurer autant que
cela a été possible la poursuite des accompagnements, lorsque le plus souvent en libéral les
enfants se sont retrouvés sans soins.

Les salariés ont vu leurs salaires stagner pendant de nombreuses années.

Les missions exercées par les salariés des CAMSP exigent un haut niveau de
qualification nécessitant des formations de 3 à 5 ans après le baccalauréat puis des
formations spécifiques régulières pour s’adapter aux avancées scientifiques et s’adapter au
public des plus petits. De plus c’est un personnel impliqué, et qui doit développer une
grande qualité relationnelle avec les enfants et leurs familles.

Comme pour le secteur de santé public, il est temps de reconnaitre financièrement le
travail des personnels des CAMSP associatifs, hospitaliers ou autre.

La pérennisation des CAMSP est conditionnée par un niveau de salaire permettant le
recrutement de professionnels de qualité.

Lors de sa réunion du 13 octobre 2020, le conseil d’administration de l’ANECAMSP
demande aux pouvoirs publics de revaloriser les rémunérations des salariés des CAMSP.

Consulter la réponse Olivier Véran et celle de Brigitte Bourguignon

Consulter la question écrite de Mme Christine Pirès Beaune députée du Puy de Dôme