Sophie Cluzel
Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées
Treize ans après la loi du 11 février 2005 et huit ans après la ratification par la France de la convention internationale des droits des personnes en situation de handicap, la place de nos concitoyens en situation de handicap s’est améliorée mais le fonctionnement de notre société reste encore trop souvent source d’exclusion et de discrimination envers eux.
Notre cap aujourd’hui, c’est changer leur quotidien !
Le comité interministériel du handicap est un rendez-vous annuel qui rassemble, sous la présidence du Premier ministre, l’ensemble des membres du gouvernement. Il offre un cadre d’échanges essentiel pour évaluer, définir et coordonner une politique qui ne peut être pensée et menée que de manière transversale.
La première feuille de route du gouvernement, mise en place le 20 septembre 2017, est aujourd’hui renforcée par trois piliers qui doivent soutenir notre action :
• la participation effective des personnes en situation de handicap à la coconstruction de nos politiques publiques : «Rien pour nous sans nous». Nous gagnerons en pertinence et en efficacité !
• la simplification de l’accès au droit est une priorité. Nos procédures trop complexes sont autant d’obstacles qui s’ajoutent à ceux du quotidien des personnes concernées par le handicap. Nous y gagnerons en qualité de service rendu !
• la conception universelle : penser notre politique pour tous en amont et non a posteriori.
Nous y gagnerons en performance.
Notre feuille de route est pragmatique et ambitieuse
S’il revient au politique d’impulser une dynamique, de fixer un cap, la réussite repose aussi sur son appropriation par l’ensemble des acteurs territoriaux, publics et privés.
Parce que l’engagement inclusif est l’affaire de tous et que la société à laquelle nous aspirons n’est pas hors de portée, mais nécessite une transformation profonde, nous avons fait le choix de décliner la Conférence nationale du handicap 2018/2019 sous la forme de
plusieurs événements territoriaux.
Il nous faut partir des initiatives territoriales, des expériences locales, de la vraie vie, des gestes du quotidien singuliers et universels qui contribuent, à la prise de conscience pour démontrer que c’est possible.
Ensemble gardons notre cap : changeons le quotidien !